أوداية الرباط: فضائح متتالية وميراث تدوس عليه أقدام المتهافتين

عشنا أسبوعا مليء بالدموع والإدعاءات والتنديد والتشهير رغم
أن الموضوع بسيط والحق بارز والحكم شفاف وهاذ كله بسبب
التهافت علي مساكن و مجالات لودايا الشاهدة علي تاريخنا
كمغاربة و كفاح أجدادنا والتي تستغيت منذ الإستغلال من
ظلم المافيات العقارية و الأغنياء المتربصين بثرات البلد ـ
التعريف بقصبة لودايا:
تقع في أقصى شمال المدينة على حافة المصب.
برج القراصنة: يرتكز على صخرة ويسيطر على الوادي بارتفاع 22.50 م.
مربعة في المخطط وتبلغ مساحتها 5.40 م من الداخل.
يبلغ سمك جدرانه المكسوة بالأنقاض ذات الواجهة الحجرية 0.95 م.
الطابق الأول مبني في غرفة مربعة فوقها تمتد على شرفة بها مدافع موجهة نحو
الوادي وسلا .البرج المختبئ يستخدم لمهاجمة القوارب التي عبرت الشريط ودخلت الميناء.
تعرضت القصبة للهجوم وللقصف عدة مرات
في القرن السابع عشر ، كانت مملوكة لقرصان أندلسيين
تم سوق عرض الأسرى المسيحيين بيعوا كعبيد.
ثم كانت القصبة سجن لعدة قرون قبل أن يتم ترميمها في بداية القرن العشرين.
ونلاحظ أن أجمل و أرقي بناية فيها لا زالت تشيد بأمجاد خدام المعمر الفرنسي
وتحمل إسم “إيتيان برانلي” وكان مساعد ليوطي ومدير عام للخزينة تحت الحماية
photo la tour de Etienne branly a l’Oudaya

كما أن سنة 2005 راجت قضاي أمام محاك الرباط ضد المحجوبي أحرضان مضمونها
تشييد جدار أحرضان قاطع الممرات علي زوار القصبة بل والإستحواد حسب المنشوات
علي أجزاء لاحق له فيها
photos relatant les murs anarchiques bloquant les ruelles d”accès a la kasbah
وها نحن نعيش مأسات أخري تذكرنا بمستقبل مجهول لعمارات تخلد لوجودنا منذ قرون
وأعني هنا الخلاف المدوي لمحاولة تجسيد تفاهات شخصية
exploration aujourd’hui le maroc:
Accès interdit à la légendaire «Tour des pirates», surplombant le quartier légendaire des Oudayas, et offrant, du côté de l’Océan, un beau panorama sur l’estuaire du Bouregreg. Cette enceinte publique, qui fut construite sous les Almohades au XVIIème siècle, serait devenue la chasse gardée d’un particulier, qui n’est autre que le secrétaire général du Mouvement national populaire (MNP), Mahjoubi Aherdan. «Aherdan peut faire ce qu’il veut», se plaint une voisine de l’édifice controversé, visiblement alarmée à l’idée qu’un chef-d’œuvre historique national soit transformé en propriété privée.
Plus alarmant encore, l’édifice, situé à l’intersection de deux rues, en l’occurrence «Bazou» et «Lâalami» (ex-rue des pirates), serait dénaturé par les travaux de construction se déroulant, paraît-il, dans la discrétion totale. Sur place, on constate que l’entrée à cette enceinte a été complètement condamnée, sachant bien qu’une muraille blanche venait bloquer l’accès au fond de la rue «Bazou». «A l’intérieur de l’enceinte, explique une voisine de M. Aherdan, les travaux de construction se sont arrêtés après l’intervention en mai dernier des autorités de la Wilaya de Rabat, mais depuis 15 jours, ces travaux ont repris de plus belle ».la suite sur le journal
exploration maghress:
Le mur d’Aherdane
Il ne se passe pas une semaine où on n’entend parler de Mahjoubi Aherdane. Dernière trouvaille: l’amghar a érigé, “au cœur même du site historique de la capitale”, la Casbah des Oudayas un mur qui, fatalement prendra son nom. Selon J.A.I du 29 mai, “la paroi de béton qui interdit l’accès au bas de la rue Bazo et à la muraille millénaire des Almohades”, est bâtie par Aherdane pour “exécuter en toute tranquilité les travaux de son nouveau domaine privé” de plusieurs centaines de mètres carrés. Publiée, photo à l’appui, la nouvelle a déjà “dépassé” les frontières. C’est du Aherdane craché, ça !
L’affaire des Oudayas devant la justice
Après avoir vainement saisi les autorités de la ville de Rabat, les habitants du quartier des Oudayas viennent de porter le litige sur la propriété de la « Tour des Pirates » devant la Justice. Patrimoine national, cette « tour » donnant sur l’estuaire « Bouregreg » a été transformée en résidence privée.
A signaler qu’ « ALM » avait déjà évoqué cette affaire, à travers un reportage intitulé « Scandale aux Oudayas ».
Nous avons pu constater, in situ, la poursuite des travaux de construction, en dépit de l’opposition des habitants de ce quartier. Construite à l’époque des Almoravides, la « Tour des Pirates» servit de repaire pour les corsaires qui écumaient les côtes Atlantiques, en partant de l’Oued Bouregreg.